Karel APPEL et Claude RUTAULT au centre POMPIDOU
Publié le 15 Décembre 2015
Visite au centre Pompidou !
Avant d'aller me balader dans l'expo Wifredo Lam, petit tour au niveau 4 dans la galerie d'art graphique pour l'exposition Karel APPEL, oeuvres sur papier.
Le Centre Pompidou présente une exposition rétrospective de l’oeuvre sur papier de l’artiste néerlandais Karel Appel. Elle présente au public pour la première fois une sélection de quelques quatre-vingt-cinq oeuvres sur papier, souvent inédites, de 1947 à 2006.
Intimement lié aux activités du groupe Cobra, l’artiste marqua fortement l’art européen au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Balade dans les salles
Sortie de l'exposition.
Au bout de cette galerie, "Avalanche" de Wilfredo PRIETO dont j'ai déjà parlé ici en début d'année.
Dans la galerie d'en face, on découvre l'expo "Claude RUTAULT"
Extrait du communiqué de presse du musée
"L’exposition que le Centre Pompidou consacre à Claude Rutault regroupe un ensemble de sept oeuvres dont six d’entre elles viennent de faire l’objet d’une donation au musée national d’art moderne, ainsi qu’une sélection d’archives, elles aussi données à la Bibliothèque Kandinsky.
Cet ensemble témoigne des grands aspects de l’art de Claude Rutault tel qu’il s’est développé depuis 1973"
Première salle
Sur le mur jaune, l'oeuvre "d'où je viens où j'en suis où je vais" 2015
"La peinture se déroule sur un long mur et se répartit visuellement en trois groupes dans le sens de la lecture. Collée à l'angle à gauche du mur une pile de toiles, entre vingt et trente, de différentes dimensions et de couleurs variées. Dans la partie centrale du mur quelques toiles sont posées contre le mur, non peintes et préparées en blanc. Accrochées au-dessus et les débordant sur la droite, trois toiles, une ou deux peintes de la même couleur que le mur, la troisième dépeinte. Viennent ensuite une toile non peinte posée à plat contre le mur, puis quatre toiles appuyées verticalement contre le mur - la première est présentée retournée contre le mur, peinte recto verso de la même couleur que lui, et les trois autres, de dimensions et de formes différentes, non peintes, sont également retournés contre le mur. La dernière partie du mur est vide. Le mur n'est pas blanc"
Nouvelle oeuvre au sol appelée "Je ne vous dirai pas la vérité en peinture" 2010
"Une salle dans laquelle un mur au moins ne sera pas blanc. Posées directement sur le sol quelques piles de petites toiles, rectangulaires, rondes, carrées et ovales, chacune composée de trois à cinq toiles, formes et formats mélangés. Ces petites piles, au nombre d'au moins une dizaine, sont réparties sans règle imposée dans la totalité de l'espace. Elles doivent toutefois être à distance les unes des autres. Cette proposition n'exclue pas l'accrochage d'autres oeuvres sur les murs de l'espace mais deux d'entre eux doivent rester vides"
Deuxième et dernière salle.
Vues
Description de l'oeuvre "Promenade au musée" de 1997
"Un certain nombre de piles de toiles blanches, au minimum six, toutes d'une hauteur différente. Une toile de la collection du musée est posée à plat au sommet de chaque pile. Le choix des toiles est laissé au commissaire de l'exposition. A chaque nouvelle présentation, les toiles présentées pourront être différentes"
Ici, on peut voir :
- en haut à gauche, Erro "Watercolors in Moscow" 1975
- en haut à droite, Josef Albers "Homage to the square" 1956
- en bas à gauche, Jean Hélion "Nature morte" 1946
- en bas à droite, François Morellet "Violet, bleu, vert, jaune, orange, rouge" 1953
"Vocabulaire" 1974-1979, 2014
Description de l'oeuvre "Vocabulaire"
"Dans cette oeuvre, Claude Rutault revisite plusieurs définitions / méthodes, écrites entre 1974 et 1979, qui explorent différentes possibilités d'exploration du mur par les toiles et diverses positions des toiles les unes par rapport aux autres"
Fin des expos.