FANTIN-LATOUR au musée du Luxembourg - 1ère partie
Publié le 2 Mars 2017
Superbe exposition FANTIN-LATOUR au musée du Luxembourg !
En haut, "Les deux soeurs" 1859, Saint Louis Art Museum; ci-dessus de gauche à droite, "La liseuse (Marie Fantin-Latour)" 1863, musée des Beaux-Arts de Tournai et "Autoportrait assis devant son chevalet" 1858, Berlin, Nationalgalerie
Ce double portrait reflète fidèlement les partis qui resteront les siens : le peintre est à distance de ses modèles et aucune communication ne s'établit entre Nathalie, tournée vers nous et Marie, plongée dans son livre.
"Autoportrait, la tête légèrement baissée" 1861, Washington, National gallery of Art
"Autoportrait" 1860, Toulouse, Fondation Bemberg et "Autoportrait" 1859, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux
"Autoportrait" 1859, musée de Grenoble
"La leçon de dessin dans l'atelier (portrait de Louise Riesener et Eva Callimaki-Catargi)" 1879, Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles
"La Lecture" 1877, musée des Beaux-Arts de Lyon
"Portrait de Mme Fantin-Latour" 1877, musée de Grenoble
"Portrait d'Adolphe Jullien" 1887, musée d'Orsay
De gauche à droite "Portrait de Louise Riesener" 1880, musée de Grenoble et "Portrait de Léon Maître" 1886, Norfolk museum of Art
"La famille Dubourg" 1878, musée d'Orsay
Avec cette toile ambitieuse, Fantin fait une nouvelle fois montre de son indépendance d'esprit : à l'égal de Degas ou de Manet, il contribue sans y paraître à révolutionner le genre très codifié du portrait de famille. Tandis que l'épouse et les beaux-parents du peintre semblent sagement installés pour une longue et muette séance de pose, sa belle-sœur s'apprête à sortir, rompant tant avec les conventions sociales que picturales.
"Portrait de Charlotte Dubourg" 1882, musée d'Orsay
Professeur d'allemand, Charlotte Dubourg restera célibataire mais vécut toujours très proche de sa sœur et de son beau-frère. A la croisée de l'intime et du sophistiqué, ce portrait est le plus abouti que Fantin réalise de la jeune femme qui, indépendante et volontiers revêche, apparaît sous son pinceau comme la figure émancipée de la famille.
A suivre ...