Les COULEURS de PARIS : le BLEU à ORSAY

Publié le 31 Décembre 2019

Les COULEURS de PARIS : le BLEU à ORSAY

 

Les COULEURS DE PARIS 2019 : couleur BLEUE

 

Dans le cadre du dossier LES COULEURS DE PARIS 2019, je poursuis avec la couleur BLEUE de l'exposition "Picasso BLEU et Rose" au musée d'Orsay.

Les COULEURS de PARIS : le BLEU à ORSAY
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C’est sa peinture de salon qui le conduit à Paris : désigné pour représenter son pays à la section espagnole des peintures de l’Exposition Universelle, il présente une grande toile, "Derniers moments", recouverte en 1903 par son chef-d’œuvre "La Vie".

S’ouvre alors une période de création intense ponctuée par les allers et retours de l’artiste entre l’Espagne et la capitale française.
Entre 1900 et 1906, l’œuvre de Picasso passe progressivement d’une riche palette colorée aux accents pré-fauves, qui doit tout autant au postimpressionnisme de Van Gogh qu’à Toulouse-Lautrec, aux quasi-monochromes de la « période bleue », puis aux tonalités roses de la « période des Saltimbanques » et aux variations ocres de Gósol.

 

L'expo commence par la période utilisant la "riche palette colorée aux accents pré-fauves, qui doit tout autant au postimpressionnisme de Van Gogh qu’à Toulouse-Lautrec"

"Yo Picasso" Paris, mai ou juin 1901, collection particulière"Yo Picasso" Paris, mai ou juin 1901, collection particulière

"Yo Picasso" Paris, mai ou juin 1901, collection particulière

 

"À son arrivée à la gare d’Orsay en octobre 1900, Picasso s’immerge dans une actualité artistique bouillonnante"

 

 

La première vision de la ville de Paris qu'aura eu Picasso est donc cette gare d'Orsay, lieu même de l'exposition !

 

Les COULEURS de PARIS : le BLEU à ORSAY
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"Autoportrait" Paris, automne 1906, Musée national Picasso-Paris

"Autoportrait" Paris, automne 1906, Musée national Picasso-Paris

Les COULEURS de PARIS : le BLEU à ORSAY
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L'exposition Picasso aux galeries Georges Petit en 1932.

Les COULEURS de PARIS : le BLEU à ORSAY
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J'ai déjà parlé de cette exposition lors de "1932, année érotique" au musée Picasso.

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L’exposition à la galerie Vollard

 

 

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Picasso arrive pour la deuxième fois à la gare d’Orsay au printemps 1901, avec dans ses bagages quelques pastels et toiles réalisés à Madrid et Barcelone.
Le Catalan Pere Mañach a persuadé Ambroise Vollard, célèbre galeriste de l’avant-garde parisienne, d’organiser une exposition de son travail au début de l’été : une belle opportunité pour un étranger inconnu, parlant à peine le français.

Dans son atelier, boulevard de Clichy, il peint sans relâche, jusqu’à trois toiles par jour. Cette activité frénétique aboutit à la plupart des 64 toiles et des quelques dessins montrés à l’exposition, inaugurée le 25 juin rue Laffitte.

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Vers le bleu

 

 

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"Après le succès de l’exposition Vollard, l’automne 1901 marque pour le jeune peintre une période de retour sur soi et une réorientation de son art.

 

À l’automne 1901, Picasso a vingt ans."

Apparition de la figure d’Arlequin
Apparition de la figure d’Arlequin
Apparition de la figure d’Arlequin
Apparition de la figure d’Arlequin

Apparition de la figure d’Arlequin

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La mort de l’ami Casagemas

A gauche "Parodie d'ex-voto" Barcelone, 1901, museu Picasso, Barcelona et à droite "Evocation (L’enterrement de Casagemas)", 1901, MAMVP A gauche "Parodie d'ex-voto" Barcelone, 1901, museu Picasso, Barcelona et à droite "Evocation (L’enterrement de Casagemas)", 1901, MAMVP A gauche "Parodie d'ex-voto" Barcelone, 1901, museu Picasso, Barcelona et à droite "Evocation (L’enterrement de Casagemas)", 1901, MAMVP

A gauche "Parodie d'ex-voto" Barcelone, 1901, museu Picasso, Barcelona et à droite "Evocation (L’enterrement de Casagemas)", 1901, MAMVP

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« De la tristesse et de la douleur »

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Vues avec et sans public
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La Vie

 


Exécutée au printemps 1903, "La Vie" constitue l’aboutissement des recherches plastiques de Picasso depuis le début de la « période bleue ». Elle recouvre "Derniers Moments", l’œuvre qui avait été présentée à l’Exposition Universelle de 1900.

 

Les nombreuses esquisses et l’étude radiographique du tableau montrent l’évolution de la composition et des personnages. Si l’homme sur la gauche est d’abord un autoportrait, il prend finalement les traits de Carles Casagemas, l’ami de Picasso qui s’est suicidé en février 1901 par dépit amoureux. L’artiste a aussi envisagé de placer un chevalet et une figure ailée au centre.

 

La toile finale a fait l’objet de multiples interprétations. Elle est souvent perçue comme une allégorie du cycle de la vie, de l’enfance – incarnée par la grossesse de la femme – à la mort – symbolisée par la figure accroupie à l’arrière-plan, rappelant les préoccupations métaphysiques de certains artistes comme Paul Gauguin.

 

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« Les bleus de l’abîme »

 

Si le terme de « période bleue » évoque immédiatement la peinture, l’art de Picasso est loin de se limiter à ce médium.

Tableaux, sculptures, dessins et gravures procèdent des mêmes recherches plastiques, d’une même quête d’expression de la douleur.

 

Parmi l’importante production graphique de 1902-1903, ces feuilles, à la plume ou au crayon, présentent des hommes et femmes aux corps souffrants, amaigris, et montrent la maîtrise d’une grande variété de techniques. Ils révèlent la virtuosité d’un Picasso dessinateur.

 

Les toiles offrent quant à elles de multiples variations de bleus.

 

À l’automne 1902, Picasso a 21 ans.

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Dernière salle BLEUE

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"La Célestine" Huile sur toile, 74,5 x 58,5 cm Paris, Musée national Picasso-Paris"La Célestine" Huile sur toile, 74,5 x 58,5 cm Paris, Musée national Picasso-Paris

"La Célestine" Huile sur toile, 74,5 x 58,5 cm Paris, Musée national Picasso-Paris

 

A suivre ...

Les COULEURS de PARIS : le BLEU à ORSAY

Rédigé par Franck Soutgall

Publié dans #couleur, #Orsay, #expo, #Picasso

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