ON REFAIT L'EXPO ...
23 Janvier 2019
Suite de l'exceptionnelle exposition DELACROIX au Louvre.
LE BESOIN DE FAIRE GRAND...
L’EXPÉRIENCE DE LA PEINTURE MURALE
Enfin il peut se mesurer aux maîtres anciens qui l’ont précédé, notamment Rubens et Charles Le Brun. Inamovibles par nature, ces grands décors, évoqués ici par des esquisses, trouvent un écho monumental dans les toiles que le peintre continue de proposer aux Salons au même moment, comme Médée furieuse. Delacroix tient ainsi le public et la presse informés des mutations de sa peinture au contact de l’architecture et de la tradition.
FAUVES ET FLEURS : UN TOURBILLON DÉCORATIF
À l’imitation de Rubens, il engage au même moment des recherches sur le motif de la chasse aux fauves ; elles trouvent un spectaculaire aboutissement dans La Chasse aux lions achevée pour l’Exposition universelle de 1855, où il triomphe.
LES TÉNÈBRES ET LA DOULEUR : UNE ASCÈSE DE LA PALETTE
L’art de Delacroix est, dans les années 1840, extraordinairement versatile. L’explosion florale de 1849 avait été précédée, aux Salons de 1847 et de 1848, par des compositions en tout point contraires : le Christ en croix et le Christ au tombeau mettent en scène la douleur extrême du martyr, à partir de schémas empruntés à Rubens, à Rembrandt ou à Prud’hon, traités en un clair-obscur austère, en écho à la peinture caravagesque du XVIIe siècle.
THÈMES ET VARIATIONS : LA MÉMOIRE AU TRAVAIL
1855-1863 : ÊTRE HARDI, QUAND ON A UN PASSÉ À COMPROMETTRE…
Il s’oppose à la peinture de Gustave Courbet qu’il connaît bien : ce réalisme est frappant mais vain aux yeux de Delacroix, qui lui oppose les vertus de la mémoire, le plus sûr rempart de sa création.