Les COULEURS de PARIS : le ROUX chez HENNER - 1ère partie
Publié le 29 Février 2020
Les COULEURS DE PARIS 2019 : couleur ROUX
Dans le cadre du dossier LES COULEURS DE PARIS 2019, je poursuis avec la couleur ROUX de l'exposition "ROUX !" au musée national Jean-Jacques HENNER.
1. ROUSSES
De retour à Paris après cinq années passées à la Villa Médicis (1859-1864), Henner souhaite se faire connaître sur une scène artistique très concurrentielle. Il fréquente Manet et Degas, qui peignent des roux, et trouve son inspiration au musée du Louvre.
Dans Idylle, interprétation du Concert champêtre de Titien (vers 1509), resserrée autour des deux nus féminins, le roux apparaît comme un substitut du rouge pour créer un contraste avec le vert du paysage.
Le peintre utilisera le roux tout au long de sa carrière comme une couleur et une signature.
Le salon aux colonnes
2. La force d’une couleur
« Couleur qui se voit et qui fait écart avec les autres », comme l’a écrit Michel Pastoureau, l’orangé conserve ce caractère lorsqu’il est une couleur de cheveux. Grâce à lui, Jean-Jacques Henner crée un chromatisme singulier et séduisant.
Les « robes hommage » des créateurs à Sonia Rykiel incarnent la puissance et le charme de la chevelure rousse mais aussi son caractère distinctif, car on la reconnaît immédiatement dans ces évocations de sa chevelure.
Enfin, les masques tatanua comme les portraits d’indiens de Georges Catlin, avec leurs crêtes rousses, incarnent à la fois la sauvagerie et la séduction, le drame et la vitalité.
A suivre ...